Vélo pliant couché

Comme je l'ai présenté dans le paragraphe combien ça consomme, si on veut aller loin avec une batterie, il faut consommer peu. Le vélo droit devient alors trop gourmand dès qu'on arrive entre 30 et 40 km/h. Il faut donc passer au vélo couché.
Ce genre de vélos est peu répandu, et, du coup, très onéreux : compter 2 000 € pour les premiers prix.

Mon budget est beaucoup plus limité, et j'avais envie de conserver le côté pliant de mon vélo actuel : c'est vraiment pratique de le glisser dans le coffre de la voiture pour partir en week end ou de le stocker sans perdre de place.

Je suis donc parti sur la base de mon vélo pliant, que j’ai modifié. On remplace la selle par un siège, et le guidon classique par un guidon relevable. La conception initiale :

Quelques photos du vélo complet, avec les étapes de pliage :

 

 

 

 

Avant d'utiliser une transmission classique sur la roue arrière, j'avais essayé la traction indirecte, c'est à dire que le pédalier entraine la roue avant.

Cette solution était séduisante au niveau de la facilité de pliage du vélo. Le fonctionnement était correct, sauf dans les fortes pentes : la majorité du poids étant sur la roue arrière, la roue avant se retrouvait délestée et avait tendance à patiner.

Je suis donc reparti sur une propulsion.

Les poulies de guidage de la chaine ont été réalisées en usinant des gorges dans des roues de roller, et une pièce a été usinée afin de monter un pignon monovitesse du côté gauche du vélo.

Le vélo a roulé 8 675 km en 1 an et demi et fonctionnait parfaitement ! Mon seul regret était l'absence de suspension arrière. J'ai donc acheté un Cobra de chez Tw Bents pour le remplacer : toujours couché, pliant et électrique, mais encore plus confortable.